Psychanalytique

            On s’est d’abord enorgueilli de la table des catégories kantienne. Puis, enorgueilli de la psychanalyse, ce nouvel orgueil a chassé l’ancien, comme une passion en chasse une autre, selon une loi naturelle, qui fait qu’on pourrait dire aujourd’hui à la table des catégories kantienne: « On s’ennuie de tout, mon Ange, c’est une Loi de la nature ; ce n’est pas ma faute. Si donc je m’ennuie aujourd’hui d’une aventure qui m’a occupé entièrement depuis <deux mortels siècles>, ce n’est pas ma faute. <…> Aujourd’hui, une femme <la psychanalyse> que j’aime éperdument exige que je te sacrifie. Ce n’est pas ma faute. Adieu, mon Ange, je t’ai prise avec plaisir, je te quitte sans regret : je te reviendrai peut-être. Ainsi va le monde. Ce n’est pas ma faute.». Il faut souligner la particularité de ce nouvel amour, qui n’est pas seulement un nouvel amour, mais une antithèse du premier, car si l’on s’éprenait autrefois de l’universalité de la table des catégories kantienne, on s’entiche maintenant de la singularité de la psychanalyse, de son irréductibilité à tout autre domaine. Nous sommes nous-même qui écrivons très attaché au premier père, le vieux Kant, et, ne parvenant pas à faire son deuil face à l’avènement des sciences sociales (dont fait partie la psychanalyse), nous sommes conduit à régresser et à vouloir ressusciter la figure paternelle défunte, dans une répétition ultime du kantisme, manifestant notre piété filiale. Philosophiquement, cela signifie que nous proposerons une lecture kantienne de la psychanalyse. Plus particulièrement, nous ferons un essai d’application de la table des catégories kantienne à la psychanalyse. L’application sera d’abord normative, puis pathologique ou dérivée, enfin générale.

 

            L’être humain, à son stade prénatal, vit dans une unité parfaite avec sa mère. À sa naissance, stade du juvénile, il se sépare de sa mère et devient un individu à part entière. De cette manière, lui et sa mère ne sont plus un, mais plusieurs. Au stade ultérieur, l’enfance, l’individu est confronté à la pluralité organisée ou au tout qu’est la famille. Mais la totalité familiale est imparfaite, insuffisante pour épuiser la catégorie de la totalité, car elle participe encore trop de l’unité : c’est une totalité homogène. C’est seulement face à la société que l’individu sera véritablement confronté à la totalité au sens plein. La famille, comme forme préliminaire de totalité, prépare ainsi l’individu à intégrer la société, qui est une totalité achevée. En effet, les membres de la société ne sont pas seulement plusieurs, mais divers, faisant ainsi d’elle une totalité hétérogène. Contrairement à totalité familiale qui est a priori (et donc est un tout qui peut être ramené à une unité en tant que déductible de ses parties), la totalité sociale est a posteriori. C’est pourquoi elle demande une adaptation psychologique plus grande : elle ne résulte pas de l’affinité naturelle de ses parties, mais d’une institution humaine. Ce stade est le dernier de la vie psychique humaine à son niveau de constitution fondamental: l’adultat. En conclusion, la quantité est un ensemble de catégories essentielles au développement psychologique humain, en ce qu’elles recouvrent trois types fondamentaux d’existence : fusionnelle (premier stade décrit), individuelle (deuxième stade) et commune (troisième et quatrième stades).

            La première qualité avec laquelle l’être humain entre en contact est la réalité, ou plus exactement, la sensation de réalité. Dès sa vie prénatale, l’être humain a des sensations, sensations qui lui signalent la réalité et à travers lesquelles il peut l’explorer et l’apprécier. Puis, à sa naissance, il découvre la négation, à laquelle renvoient deux types d’événement : la séparation et la mort. La séparation de la mère est pour l’être humain une initiation à la négation, et parce qu’elle en est la forme primitive, elle en est aussi probablement l’image subliminale[1]: toute négation ultérieure sera comme une répétition de cette négation primitive. Enfin, dans l’enfance, l’être humain découvre avec l’autorité paternelle la limitation. Cette limitation s’exprime surtout sous la forme de l’interdiction. Cette première familiarisation à la limitation prépare à la limitation finale que constituera pour l’individu à l’âge adulte l’ordre social. En conclusion, la qualité est un ensemble de catégories essentielles au développement psychologique humain, en ce qu’elles recouvrent trois types fondamentaux de rapport au monde: physique (stade prénatal), psychologique (stade juvénile) et politique (enfance (éducation politique) et adultat).

            Les deux premières relations : substance et accident, causalité et dépendance, se rencontrent originellement dans le même événement : la naissance de l’homme. La première relation, substance et accident, a pour forme originale la douleur physique à la naissance et pour forme générale la douleur en général. La douleur est l’image subliminale de l’accident. La deuxième relation, causalité et dépendance, a pour forme originale la mise au monde de l’individu, qui met celui-ci d’entrée dans une relation de dépendance au monde, dans laquelle, pour l’essentiel, le monde sera cause et lui l’effet. La forme générale de la dépendance est la passion. L’image subliminale de la dépendance est la souffrance. La troisième relation est la communauté ou action réciproque entre l’agent et le patient. Elle a pour forme originale le contact physique avec la mère et pour forme générale l’affection. L’image subliminale de la communauté est le plaisir. En conclusion, la relation est un ensemble de catégories essentielles au développement psychologique humain, en ce qu’elles recouvrent trois types fondamentaux de rapport aux choses : douleur, souffrance et plaisir.  

            La première modalité, possibilité et impossibilité, a pour forme originale le parent de sexe opposé (en tant que premier objet de désir complexe[2]) et pour forme générale le désir. Le complexe d’Œdipe (en tant qu’expérience originale du désir complexe) est l’image subliminale de la possibilité. La deuxième modalité, existence et non-existence, a pour forme originale le parricide et pour forme générale la satisfaction. Le parricide est l’image subliminale de l’existence (en tant que phénomène vulnérable qui admet son contraire). La troisième modalité, nécessité et contingence, a pour forme originale l’autorité paternelle (qui rend nécessaire une chose et contingente une autre, par exemple rend contingente la satisfaction d’un désir et nécessaire la renonciation à ce désir) et pour forme générale l’obligation[3]. L’autorité paternelle est l’image subliminale de la nécessité. En conclusion, la modalité est un ensemble de catégories essentielles au développement psychologique humain, en ce qu’elles recouvrent trois types fondamentaux de rapport à l’objet : désir, meurtre et interdit.

 

            Les catégories logiques sont a priori en l’homme, mais elles doivent ensuite être assumées pleinement dans l’expérience pour que l’esprit humain atteigne sa pleine maturité. Un esprit déséquilibré ou pathologique est la conséquence d’un défaut d’intégration d’une catégorie dans sa réalité empirique ou bien de son excès d’intégration par rapport aux autres. L’intégration normale et équilibrée de l’intégralité des catégories est l’intégralisation. Le défaut d’intégralisation est le refoulement. L’excès d’intégration d’une catégorie, qui compense le défaut d’intégration ou refoulement d’une autre catégorie, est la fixation. De manière générale, le refoulement est une négation et génère une névrose, la fixation est une assomption et génère une pathologie ou une obsession. De plus, chaque fixation et chaque refoulement, en tant que configurations particulières de l’esprit, donnent chacune lieu à une doctrine (d’ordre divers, pouvant être aussi bien philosophique, morale et religieuse que scientifique et politique), qui en est la justification a posteriori ou le prolongement intellectuel. Au final, on déduira pour chaque catégorie deux psychologies dérivées (névrose et pathologie) ainsi que deux doctrines qui en seraient l’expression. La première pathologie donnée correspondra au refoulement, la seconde, à la fixation. Chacune sera suivie de la doctrine qui lui est attachée.

            Dans l’ordre des catégories, correspondent à l’unité refoulée l’agoraphobie et l’individualisme, à l’unité fixée l’affection fusionnelle et le mysticisme, à la pluralité refoulée la haine et le sectarisme, à la pluralité fixée l’accumulation et le libéralisme, à la totalité refoulée la paranoïa et le fascisme, à la totalité fixée le conformisme et le panthéisme, à la réalité refoulée la colère et le scepticisme, à la réalité fixée l’amour compulsif et obsessionnel, le matérialisme et la fixation psychologique en général, à la négation refoulée l’angoisse et le christianisme, à la négation fixée la perversion et le manichéisme, à la limitation refoulée la criminalité et le nietzschéisme, à la limitation fixée le refoulement et l’autocensure, le militarisme et le kantisme, et le refoulement psychologique en général, à l’accident refoulé l’inhibition et le stoïcisme, à l’accident fixé le rituel et l’humanitarisme, d’une part, la superstition et la psychanalyse, d’autre part, à la causalité refoulée la dépression et le pessimisme, à la causalité fixée la manie et le totalitarisme, à la communauté refoulée l’insensibilité et l’ascétisme, à la communauté fixée l’addiction et l’hédonisme, à la possibilité refoulée la mélancolie et le romantisme, à la possibilité fixée l’aliénation et l’idéalisme, à l’existence refoulée l’angoisse et le providentialisme, à l’existence fixée le sadisme et l’existentialisme sartrien, à la nécessité refoulée l’égoïsme et le démocratisme, enfin, à la nécessité fixée la piété et le monarchisme.

            Chacune de ces déformations catégoriales donne lieu à une déduction (au sens kantien) psychologique propre. 

            Dans l’unité refoulée, l’individu a peur de la fusion avec l’autre, d’où sa peur de la foule dans laquelle l’individu est comme fondu, et son comportement individualiste. Dans l’unité fixée, l’individu a peur de la séparation, d’où une affection fusionnelle avec son entourage et son comportement mystique, croyant à l’omniprésence de Dieu. Dans la pluralité refoulée, l’individu a peur de l’autre comme altérité, craignant la dissolution de sa propre essence dans la diversité des autres, d’où la haine de l’autre et un comportement sectaire, rejetant toute différence comme hérésie. Dans la pluralité fixée, l’individu développe une fascination pour la diversité du monde, à laquelle il va développer une dépendance, croyant réaliser son intériorité dans la multiplicité des formes extérieures dans lesquelles il la projette, d’où sa manie de collectionner et d’accumuler des objets et des personnes, et de là aussi son comportement libéral, cherchant à favoriser les échanges, qui sont un facteur essentiel de diversification. Dans la totalité refoulée, l’individu a peur de l’hétérogénéité de la société et de la toute-puissance de l’État, d’où un esprit paranoïaque et une tendance au fascisme, qui veut s’approprier la toute-puissance de l’État et réaliser une société unitaire. Dans la totalité fixée, l’individu a une foi invétérée dans la société et ses normes, qui deviennent pour lui un repère absolu, d’où un esprit conformiste et une tendance au panthéisme, qui soutient la communauté parfaite entre le tout et ses parties, ainsi que l’absoluité ontologique et la légitimité absolue du tout.

            Dans la réalité refoulée, l’individu n’accepte pas les contraintes matérielles extérieures, d’où son tempérament colérique et son scepticisme, qui soutient que le monde, en tant que pure extériorité, est inaccessible et mesure notre impuissance. Dans la réalité fixée, l’individu s’attache excessivement à un objet, matériel inanimé ou autre, développant un amour compulsif dans le premier cas, obsessionnel dans le second, et tendant à adopter une vision spinoziste du monde, selon laquelle l’individu est l’expression entière du désir et le désir l’expression entière de l’individu. De manière générale, la réalité fixée est le principe de toute fixation psychologique, celle-ci concernant toujours une réalité, même mentale. Dans la négation refoulée, l’individu a peur de la mort et cherche à en détourner la pensée, d’où l’angoisse, qui est précisément une peur refoulée, et une tendance au christianisme et à la religion en général, qui nient doctrinalement l’objet de refoulement de la personne. Dans la négation fixée, l’individu utilise la négation de l’autre pour s’affirmer soi, projetant sa propre négation (sa vulnérabilité et sa mortalité) dans l’autre, d’où un esprit pervers et une conception manichéenne du monde, consistant à réifier et personnifier (chez l’autre) le mal, qui est négatif par essence. Dans la limitation refoulée, l’individu n’arrive pas à intégrer l’autorité, d’où la criminalité et une tendance au nietzschéisme, qui défend le droit individuel contre le devoir commun. Dans la limitation fixée, l’individu a intériorisé la loi comme autorité absolue (ou « impératif catégorique ») et morale, d’où le refoulement de tout ce qui contreviendrait aux impératifs extérieurs (qui, intériorisés par le sujet, peuvent être perçus par lui comme intérieurs), la pratique de l’autocensure (refoulement conscient), et une tendance au militarisme, qui fait loi de l’obéissance, et au kantisme, qui défend le devoir universel contre les penchants individuels. De manière générale, la limitation fixée est le principe de tout refoulement psychologique, en ce que c’est la fixation de limites qui s’oppose à l’intégration des réalités situées au-delà. En scindant virtuellement la réalité, les limites scindent réellement la psyché humaine (en l’occurrence, entre le moi qui désire et le surmoi qui interdit).  

            Dans l’accident refoulé, le sujet a peur des accidents en général, c’est-à-dire de la possibilité d’échouer ou de pâtir, d’où son inhibition face à l’action et sa tendance au stoïcisme, qui restreint le champ d’action à ce sur quoi nous avons personnellement le plus de chance de réussir et qui prévient moralement de tous les revers de fortune possibles. Dans l’accident fixé, deux attitudes peuvent être adoptées, soit le sujet cherche activement à prévenir tout changement dans les choses, ce qui le contraint à une vie ritualisée, et le fait tendre à l’humanitarisme, qui serait cette même fixation appliquée aux êtres humains, soit le sujet devient superstitieux, interprétant tout accident en le chargeant de signification de manière à le rendre substantiel, et tend à la psychanalyse, qui nie en quelque sorte « l’accidentalité » des accidents. Dans la causalité refoulée, le sujet a l’impression d’être incapable de faire le bien (littéralement d’en être la cause), d’où sa condition dépressive et son esprit pessimiste. Dans la causalité fixée, le sujet veut être la cause suffisante de tout ce qui lui arrive, ce qui le pousse à la manie, qui est la recherche de la perfection en tout et de la parfaite prévisibilité des événements, et le rapproche du totalitarisme, qui serait cette fixation individuelle étendue à l’ensemble des êtres humains dépendants du sujet. Dans la communauté refoulée, le sujet a peur des échanges et donc essentiellement des sensations, qui en sont la forme primitive, ce qui explique son insensibilité (qui en est le symptôme et non la cause) et son ascétisme. Dans la communauté fixée, le sujet développe une dépendance à la relation d’échange, c’est-à-dire à la communauté même, qui le conduit à l’addiction et à l’hédonisme.

            Dans la possibilité refoulée, le sujet a peur de la réalité du possible, du possible comme ce qui peut effectivement se réaliser, et à défaut de l’assumer le sujet vit dans la virtualité, d’où sa mélancolie et son romantisme. Dans la possibilité fixée, le sujet réalise fictivement un impossible, quittant l’existence pour une vie imaginaire ou différée si l’impossible est quelque chose pensé par le sujet comme à venir, et, ce faisant, s’aliène et, de manière générale, développe une approche idéaliste du monde. Dans l’existence refoulée,  le sujet est angoissé par la contingence de son existence, qui y introduit le néant (néant de raison pour commencer), d’où son état d’angoisse et le providentialisme qu’il tend à développer pour nier son objet d’angoisse. Dans l’existence fixée, le sujet projettera son angoisse existentielle (angoisse de l’existence refoulée) dans l’autre, dont les souffrances et les malheurs seront autant de réjouissances vitales pour le sujet, qui va ainsi développer un esprit sadique ; la doctrine associée ici uniquement à la catégorie fixée et non à sa pathologie est l’existentialisme sartrien en ce que celui-ci transforme la contingence en objet de liberté. Dans la nécessité refoulée, le sujet refuse de voir ses désirs contrariés, affirme leur nécessité et, corrélativement, la contingence de ce qui les réprime, d’où l’égoïsme du sujet et sa tendance au démocratisme, qui défend les libertés individuelles. Dans la nécessité fixée, le sujet se soumet entièrement à l’autorité (qui peut être représentée par l’État, l’Église ou même une autorité doctrinale, comme les Écritures), qui détermine à ses yeux le nécessaire et le contingent, d’où sa piété et sa tendance au monarchisme, dans lequel l’autorité du monarque représente l’autorité absolue de Dieu et est donc elle-même absolue et finale.

            Chaque fixation compense le refoulement d’une catégorie qui en est la négation. Selon ce principe, une catégorie duale peut s’opposer à elle-même et être objet à la fois de refoulement et de fixation et sera appelée pour cette raison catégorie ambivalente (en italique dans le passage suivant). Dans l’ordre des catégories, l’unité s’oppose à la pluralité, la pluralité à la totalité, la totalité à la pluralité, la réalité à la négation, la négation à la réalité, la limitation à la réalité, la substance à l’accident, la causalité à la dépendance, la communauté à la causalité et à la substance, la possibilité à l’existence, l’existence à la nécessité et la nécessité à la contingence. De chaque catégorie dérive également une discipline, qui en est la « fixation » culturelle : de l’unité dérive la religion, de la pluralité la biologie, de la totalité la philosophie, de la réalité l’histoire, de la négation l’art, de la limitation la philosophie transcendantale, de la substance et l’accident la psychanalyse, de la causalité la physique, de la communauté la chimie, de la possibilité les mathématiques, de l’existence la métaphysique et de la nécessité la sociologie.

          

            Les catégories peuvent s’appliquer en général au discours psychanalytique, en tant qu’elles déterminent a priori les éléments formels de tout discours. L’unité détermine l’idée, la pluralité le concept, la totalité le sens, la réalité l’objet, la négation le sujet, la limitation la chose, la substance la définition, la causalité la logique, la communauté la dialectique (ou l’analyse), la possibilité l’hypothèse, l’existence l’expérience, enfin, la nécessité la connaissance. Les catégories de la quantité constituent la logique conceptuelle pure, les catégories de la qualité la phénoménologie pure, les catégories de la relation la logique discursive pure, et les catégories de la modalité la logique spéculative pure. La table des catégories en son ensemble, en tant qu’elle s’élabore en relation virtuelle avec l’objet et l’expérience en général, constitue la logique transcendantale.[4]


[1] Nous entendons par image subliminale l’événement personnel originel (d’origine souvent natale) constamment rapporté (consciemment ou non) à un type déterminé d’expérience dont il forme l’expérience paradigmatique.

[2] « complexe » désigne dans ce contexte ce qui est à la fois possible (en soi ou physiquement) et impossible (moralement).

[3] Le devoir est selon nous une forme sublimée de l’obligation.

[4] « Cet <essai> est bon, très bon ; si vous ne le trouvez pas bon, ce n’est pas ma faute. » (ibid.)